Evoland (Xbox ONE, PS4, Switch)

22/05/2024 Gérald Mercey

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Joué

Evoland (Xbox ONE, PS4, Switch)

Développeur : Shiro Games

Éditeur : Super Rare Games

Dates de sortie :

Version originale dématérialisée : août 2012
Version physique : 7 février 2019

Vous connaissez Nicolas Cannasse ? Non ? Eh bien vous devriez. Ce développeur français participa par exemple à la fondation du studio Motion Twin, ce qui n’est pas rien. Par la suite, il participa à la 24e game jam Ludum Dare. Mais si, vous savez bien, il s’agit d’événements dont le but est de concevoir un jeu vidéo en 48h, selon un thème imposé par l’organisation. Eh bien notre cher Nicolas Cannasse a gagné cette 24e édition, dont le thème était « Évolution ». Il mit son jeu en libre-service sur son site, et devant son succès, le peaufina et le sortit sur diverses plateformes numériques. Le nom de ce jeu ? Evoland.

Evoland (Xbox ONE, PS4, Switch)

Evoland est un jeu à part, dont le propos est de faire revivre au joueur l’évolution des RPG des origines à nos jours (ou presque). Tout est à découvrir dans Evoland, même le fait de se déplacer, de sortir une carte du monde, de créer un inventaire ou bien de se battre au tour par tour. On suit donc l’évolution de son personnage dans des environnements qui eux aussi évoluent au fil du temps. 8 bits, 16 bits, 32 bits… 2D, 3D… tout évolue dans Evoland.

Evoland (Switch)

Il fallut tout de même attendre 2019 pour avoir entre les mains une version physique du jeu, sortie en bundle avec sa suite.

Verdict : 14/20

Evoland a une saveur intense pour tout fan de RPG qui s’intéresse à l’histoire. Malgré tout il reste assez simpliste, et une fois la surprise initiale passée… on se retrouve face à un titre assez classique et pas vraiment intéressant. Attention, je ne dis pas que l’on s’y ennuie. Mais le fait est que si le thème de fond est exceptionnel (et très bien traité), Evoland mériterait un peu plus de profondeur. Il est tout de même assez jouissif de se balader dans des univers que l’on a l’impression de déjà connaître, de cerner les poncifs que l’on nous sert à chaque RPG qui sort, de rire en vivant certaines situations… Il ne manquait peut-être qu’une suite à Evoland ? Bah, nous verrons bien cela demain.

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